Kay Beneduce, Ann, illustrations de Gennady Spirin, Jack et le haricot magique, Gautier – Languereau, 2004, 32 p., 12€ tous les âges
Remarquable version que celle-ci ! Remarquable version grâce à une illustration hors du commun, très riche, très fouillée, une illustration qui reste dans l'imaginaire longtemps après avoir lu le livre, une œuvre illustrative qui rejoint toutes ces grandes œuvres par lesquelles nos souvenirs de livres enfantins sont venus donner du ferment à nos lectures postérieures. Le héros est espiègle, l'histoire donnera raison à son goût pour la curiosité : n'apprend-on pas du monde grâce à la curiosité ? La curiosité muée en défaut dans nos sociétés n'est-elle pas, pourtant, l'impulsion première de la connaissance ? Qu'est la soif de connaissances sinon une curiosité orientée vers les savoirs. Merci Jack de nous le rappeler.
N'entrons pas dans l'origine du conte car les conteurs eux-mêmes ne sont pas d'accord entre eux. On le place au XVIIIème siècle mais il en existe des versions au XIIème. Au départ, c'est une histoire de géant et Jack est le héros tueur de géants. Grand bonheur, Kay Beneduce a choisi une version non violente du conte. Ainsi, à la curiosité s'allie la ruse et le récit devient un vrai conte de la quête du savoir. L'autrice s'est appuyée sur la version de 1881 parue dans The Children's book. Le haricot magique est l'instrument par lequel Jack va pouvoir venger son père tué par un de ses amis, un géant qui lui déroba toutes ses richesses. Sous la protection d'une fée, détenteur du secret de sa vie orpheline, Jack va reconquérir, par le ruse et la curiosité, toutes les richesses perdues. Quand il eut tout récupéré, il coupa le haricot magique ce qui anéantit le royaume du géant et libéra sa vie et celle de sa mère du secret de leur spoliation. Jack et le haricot magique est un conte contre la spoliation.
Remarquable version que celle-ci ! Remarquable version grâce à une illustration hors du commun, très riche, très fouillée, une illustration qui reste dans l'imaginaire longtemps après avoir lu le livre, une œuvre illustrative qui rejoint toutes ces grandes œuvres par lesquelles nos souvenirs de livres enfantins sont venus donner du ferment à nos lectures postérieures. Le héros est espiègle, l'histoire donnera raison à son goût pour la curiosité : n'apprend-on pas du monde grâce à la curiosité ? La curiosité muée en défaut dans nos sociétés n'est-elle pas, pourtant, l'impulsion première de la connaissance ? Qu'est la soif de connaissances sinon une curiosité orientée vers les savoirs. Merci Jack de nous le rappeler.
N'entrons pas dans l'origine du conte car les conteurs eux-mêmes ne sont pas d'accord entre eux. On le place au XVIIIème siècle mais il en existe des versions au XIIème. Au départ, c'est une histoire de géant et Jack est le héros tueur de géants. Grand bonheur, Kay Beneduce a choisi une version non violente du conte. Ainsi, à la curiosité s'allie la ruse et le récit devient un vrai conte de la quête du savoir. L'autrice s'est appuyée sur la version de 1881 parue dans The Children's book. Le haricot magique est l'instrument par lequel Jack va pouvoir venger son père tué par un de ses amis, un géant qui lui déroba toutes ses richesses. Sous la protection d'une fée, détenteur du secret de sa vie orpheline, Jack va reconquérir, par le ruse et la curiosité, toutes les richesses perdues. Quand il eut tout récupéré, il coupa le haricot magique ce qui anéantit le royaume du géant et libéra sa vie et celle de sa mère du secret de leur spoliation. Jack et le haricot magique est un conte contre la spoliation.
Ph. G.